lundi 31 août 2009

L’engagement, clé du succès

Le gouvernement britannique a récemment publié un rapport complet sur l’engagement des employés intitulé « Engaging For Success: Enhancing Performance Through Employee Engagement » (L’engagement, clé du succès : améliorer le rendement en sollicitant l’engagement des employés). Ce rapport se décline en cinq chapitres.

1. Employee Engagement – What, Why And How (L’engagement des employés – Quoi, pourquoi et comment?)
2. The Case for Employee Engagement – The Evidence (L’engagement des employés – La preuve)
3. The Barriers to Engagement (Les obstacles de l’engagement)
4. Enablers of Engagement – What Has to Happen to Make Engagement Work? (Facteurs favorisant l’engagement – Que doit-il se passer pour que l’engagement porte ses fruits)
5. Recommendations (Recommandations)

Si vous n’avez pas le temps, je vous recommande fortement de lire les « 21 Powerful Points on Employee Engagement From the UK MacLeod EE Report » de David Zinger à l’adresse suivante. David Zinger croit en l’engagement des employés et, à mon humble avis, c’est l’un des principaux experts mondiaux en la matière.

Les 21 Points de David Zinger vous donneront probablement envie d’en savoir plus et vous pourrez vous procurer le rapport ici.

Lecture très engageante!

vendredi 28 août 2009

Mon ami Mark!

Les sages mots de Mark Twain de cette semaine...

Les éloges, c’est bien, les compliments c’est bien, mais l’affection, c’est la récompense ultime et la plus précieuse qu’une personne peut recevoir, que ce soit pour la forme ou pour le mérite.
- Discours sur l’affection, 1907

mercredi 26 août 2009

En dernier ressort c’est peut-être moi le responsable, mais m’en suis-je bien tiré ?

Demain jeudi, mon collègue Roy Saunderson, Président de l’Institut de gestion de la reconnaissance et moi, aurons un entretien en direct lors de l’émission radiophonique Voice America !

Nous discuterons des tenants et des aboutissants relatifs aux récompenses et à la reconnaissance des employés : de quoi il s’agit, combien ça coûte et pourquoi ça compte.

Soyez à l’écoute demain le 27 août à 19 h HNE.

lundi 24 août 2009

Article "Ask the Experts" du magazine Incentive

Vous désirez obtenir plus d'information sur la reconnaissance ? Dans l'article "Ask the Experts" du numéro de juillet du magazine Incentive, mes collègues Michelle Smith, Dee Hansford, Kevin Cronin et moi répondons aux questions suivantes :

• Afin de respecter nos actionnaires et les membres de notre conseil, ne devrions-nous pas suspendre nos programmes de reconnaissance jusqu’à ce que l’économie se rétablisse complètement ?
• Nous sommes prêts à mener notre premier coup de sonde auprès des employés, que nous souhaitons empreint de simplicité. Avez-vous des suggestions sur les questions à poser pour susciter des commentaires sur la reconnaissance ?
• Le fait de reconnaître un employé sans lui octroyer de récompense atténue-t-il l’importance de la reconnaissance ?
• Pouvez-vous indiquer les choses à faire et à ne pas faire sur le plan des communications afférentes à la reconnaissance ?

J’ai répondu à la dernière question dans le cadre de ma contribution. Apprenez ici à créer la meilleure stratégie de communication qui soit pour assurer le succès de votre programme de reconnaissance !

Avez-vous d'autres questions sur la reconnaissance ? Laissez-moi une note dans la section commentaires ci-dessous !

vendredi 21 août 2009

Peinture de la semaine

Rêve Mont-Tremblant par Peter Hart

mercredi 19 août 2009

Mon amie, Barbara Ruddy!

En 2001, j’ai pris part à mon tout premier congrès de Recognition Professionals International (RPI) à Scottsdale, en Arizona. Quelle expérience magnifique ! J’en ai appris beaucoup et je me suis fait bien de nouveaux amis.

Dont Barbara Ruddy !

Je suis sûre que d’autres congressistes auraient voulu que ce congrès dure plus longtemps. C’était à cause de Barbara, la présidente du congrès. Son hospitalité et son sens de l’organisation ont rendu le congrès une expérience mémorable pour moi et bien d’autres !

À cette époque-là, Barbara était à l’emploi du département de la sécurité économique de l’État de l’Arizona. Elle avait conçu et mis en œuvre un système de reconnaissance pour plus de 10 000 employés !

Barbara participe activement à Recognition Professionals International. Elle est présidente du prestigieux programme de prix « Champion de la reconnaissance » en l’honneur de sa grande amie, Pamela Sabin. Au fil des ans, Barbara a siégé aux conseils de direction et consultatif de RPI. Elle fut également la première monitrice accréditée autorisée à donner tous les cours RPI menant à l’obtention du titre de professionnel de la reconnaissance accrédité. Recognition Professionals International lui a décerné, cette année, son prix « Spotlight », prix qui rend hommage à sa carrière dans le domaine de la reconnaissance et aux activités qu’elle a menées afin d’améliorer Recognition Professionals International et sa mission.

Au fil des ans, notre amitié n’a fait que grandir. J’étais donc ravie qu’elle ait décidé de se joindre à M. Roy Saunderson et à son équipe au Recognition Management Institute.

Je sais que Barbara continuera à enseigner et à aider les autres à comprendre en quoi consiste la vraie reconnaissance !

Bienvenue dans notre famille, Barbara !

lundi 17 août 2009

La reconnaissance qu’il vous faut pour damer le pion à la concurrence

Le mercredi 26 août Rideau diffusera une webémission sur la reconnaissance qui sera animée par mon collègue Tom Miller, conférencier invité spécial et vice-président du conseil d’administration du Recognition Council.

Les programmes de reconnaissance des employés peuvent être une importante source de recettes et de profits. À titre d’exemple, les entreprises qui misent sur la reconnaissance affichent des résultats qui sont de 30 % à 40 % supérieurs à ceux de leurs concurrents. Or, avoir des employés donnant leur plein rendement n’a jamais été aussi important même durant une récession. Il s’agit d’un élément clé au chapitre de la durabilité et de la croissance. Si vous désirez damer le pion à vos concurrents, cette webémission vous est tout indiquée !

Rendez-vous ici pour vous inscrire.

Vous ne pourrez la regarder ? Il vous est également possible de vous inscrire aux prochaines dates de rediffusion de cette webémission.

vendredi 14 août 2009

Mon ami Mark!

Les sages mots de Mark Twain de cette semaine...
Recevoir des compliments à l’occasion s’avère nécessaire pour garder l’estime de soi. Le recours à un journal est une idée sage et judicieuse; quand vous ne pouvez recevoir de compliments d’une autre façon, faites-vous en un vous même.
- Carnet de notes, 1894

mercredi 12 août 2009

La technologie seulement permet de reconnaître

Voici quelques renseignements intéressants...

• Plus de 60 personnes sur 275 travaillent au Service des technologies de l'information de Rideau.
• Plus de 94 % de toutes les transactions de Rideau sont effectuées en ligne.
• Rideau prévoit investir des millions de dollars dans les technologies de l'information de sorte que nous pourrons offrir le nec plus ultra au monde en matière de programmes de reconnaissance et d'encouragement à nos clients.

Honnêtement, je crois en l'importance de la technologie, par contre certaines tendances de l'industrie me troublent...

Les compagnies recherchent trop souvent des solutions de reconnaissance utilisant la technologie. Ce n'est pas mauvais mais elles oublient que la technologie n'est qu'un des moyens de reconnaître.

Il faut de vraies personnes pour reconnaître véritablement. Assurez-vous de ne pas laisser la technologie remplacer le facteur humain !

lundi 10 août 2009

Reconnaissance 24/7 !

La reconnaissance est, selon moi, un des outils les plus importants, sinon le plus important, dans la constitution de relations.

Quoique la plupart des professionnels mettent l’accent sur la reconnaissance des « employés », il ne faut jamais oublier que les leçons de reconnaissance devraient non seulement se limiter au milieu de travail, mais également être mises en pratique dans notre quotidien.

Une relation infructueuse entre un employé et son directeur est un des principaux facteurs explicatifs du départ de l’employé. Des recherches ont, à ce sujet, démontré que la principale cause de cet échec est que les employés ne se sentaient pas valorisés et qu’on ne leur témoignait pas de reconnaissance.

Pensez maintenant pendant un moment à toutes les relations infructueuses que nous avons connues dans notre quotidien.

Est-ce que ces relations ont été infructueuses parce qu’on n’avait jamais pris le temps de s’apprécier et de se reconnaître mutuellement ?

Bien que je n’aie aucune recherche à l’appui, je peux vous répondre sans hésitation que la réponse est « oui »!

J’ai toujours dit que les mots traduisant la sincérité et l’appréciation constituaient un puissant outil de reconnaissance.

On devrait avoir recours à la reconnaissance au travail pour créer de meilleurs milieux de travail.

On devrait aussi avoir recours à la reconnaissance dans notre quotidien en vue d’établir de meilleures relations au plan humain.

Bref, on devrait y avoir recours en tout temps !

Reconnaissance 24/7 !

vendredi 7 août 2009

Mon ami Mark!


Les sages mots de Mark Twain de cette semaine...

J’ai reçu souvent des compliments et, chaque fois, ils me mettent mal à l’aise; j’ai toujours l’impression qu’ils n’en disent pas assez.
- Discours, 23 septembre 1907

mercredi 5 août 2009

Entrevue avec Christophe Laval

« Les cahiers du DRH », publication française axée sur les RH, a récemment publié une entrevue réalisée avec mon bon ami et collègue au sein du conseil d’administration de RPI. Le texte original de l’entrevue, réalisée en français, est présenté ici.

Ayant trouvé l’entrevue fort enrichissante, j’ai donc, avec l’autorisation de Christophe, tenté de résumer sa pensée.


Reconnaissance au travail - Il n’y a pas que l’argent

Comment Christophe a-t-il été amené à s’intéresser à la question de la reconnaissance au travail?
Dans le cadre de ses voyages, il a remarqué les grandes différences qui distinguent la culture d’entreprise française de la culture américaine. Il a constaté que les Américains croient davantage aux programmes de reconnaissance voulus que les Français.

Comment les sociétés perçoivent-elles la reconnaissance?
En France, on traite généralement de la question de la reconnaissance en termes psychologiques, dans une optique philosophique. On examine le coût associé à l’absence de reconnaissance, mais on pense rarement au principal avantage de la mise en place d’un programme de reconnaissance : le retour sur investissement.

Il est, par exemple, ressorti d’un examen de sociétés, telles que le Club Med, Disneyland Paris et la FNAC, que les entreprises dont les cadres responsables misaient sur une forme de reconnaissance présentaient un taux de satisfaction de la clientèle de 15 à 20 % supérieur aux autres.

Christophe traite aussi de la « latinisation » des méthodes américaines de reconnaissance.
On ne peut pas tout simplement « copier-coller » la façon nord-américaine d’enseigner les principes de reconnaissance. La France n’a pas encore acquis cette culture. Il est également important de tenir compte de l’emplacement géographique et de la culture interne de l’entreprise. Par exemple, Christophe décrit une expérience peu concluante où un gestionnaire a procédé à la reconnaissance publique d’un employé; outre les réactions de jalousie suscitées par la reconnaissance, la personne en question était mal à l’aise. Il convient toutefois de mentionner que la reconnaissance est bien perçue au sein des entreprises dont la culture intégrait déjà une forme de reconnaissance. Les employés d’entreprises comme FedEx et Bouygues, qui se sont dotées d’un programme de reconnaissance depuis leurs tout débuts, apprécient le programme en question. On peut donc affirmer que la reconnaissance contribue à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.

Parmi les quatre types de reconnaissance recensés par le Dr Jean-Pierre Brun, quels sont ceux qui sont le moins pratiqués?
En France, ce qui va de soi, c’est la reconnaissance des résultats. Quelle que soit l’importance des efforts déployés au travail, seuls les résultats comptent. Les équipes chargées des ventes et du marketing ont beau travailler matin, midi et soir, si leurs projets ne se concrétisent pas par des ventes, leurs efforts ne seront pas reconnus. La reconnaissance de l’investissement dans le travail, où les idées et les attitudes des gens sont valorisées, est rare en Europe. Dans un programme de reconnaissance approprié, tous les types de reconnaissance se croisent et sont liés les uns aux autres.

Compte tenu des difficultés économiques actuelles, y a-t-il un mouvement en faveur d’une véritable politique de reconnaissance?
Selon Christophe, la reconnaissance n’est pas qu’un outil à court terme à utiliser en temps de crise. Si c’est pour l’oublier après la tempête, aussi bien l’oublier tout de suite. Pour que la reconnaissance exerce une véritable incidence, les entreprises doivent être disposées à faire évoluer leur vision et leurs valeurs internes.

Comment Christophe procède-t-il à la mise en place d’un programme de reconnaissance au sein d’une entreprise?
La première question serait : « Quelle est la principale problématique au sein de l’entreprise? » Le roulement du personnel? L’absentéisme? La satisfaction de la clientèle? Une fois la problématique cernée, on évalue la portée et le contexte du problème. Ensuite, Christophe rencontre d’abord les salariés, afin de connaître leur perception du problème, puis les gestionnaires, afin de déterminer leur comportement. Selon la situation, il se peut qu’il conduise des entretiens plus approfondis auprès de divers membres de l’entreprise. Enfin, la mise en place du programme s’effectue sur une période allant de six mois à un an. Toutefois, le véritable enracinement d’un tel programme exige un an ou deux.

Des projets pour l’avenir?
Christophe œuvre actuellement à la création d’un « Club européen » constituant un genre de RPI Europe, un prolongement de l’association existante. Il prépare également sa première conférence internationale sur la reconnaissance en milieu de travail, qui aura lieu en France au mois de novembre prochain.

lundi 3 août 2009

Qui sommes-nous au juste pour prêcher le bon exemple?

Il n’y pas très longtemps de cela je siégeais à un panel international qui discutait des différentes perceptions à l’égard de la reconnaissance à travers le monde.

Pendant que la discussion suivait son cours, une réflexion intéressante me vint à l’esprit…

« Qui sommes-nous au juste pour prêcher le bon exemple? »

Des études ont démontré que près de 90 % des entreprises nord-américaines disposent de programmes de reconnaissance, mais pourtant 60 % des employés ne se sentent pas appréciés ou reconnus. (“How Full is Your Bucket: Positive Strategies for Work and Life” by Tom Rath & Donald Clifton, Gallup Press, 2004)

En fait, il s’agit là d’un puissant indice qui démontre que ce que nous faisons en Amérique du Nord ne porte pas fruits. Cela m’indique aussi que nous devrons remettre de l’ordre dans nos affaires avant de dire aux autres pays comment exécuter leurs programmes de reconnaissance !

Sans vouloir avoir l’air ridicule, nous pourrions peut-être tirer une leçon de nos « amis à l’échelle planétaire » !